dimanche 29 mars 2009

Je quitte Dédougou




Complicité avec Fouss!!
Mon coup de coeur de la Radio Salaki!!


Salut Salut!!
Je suis à Bobo-Dioulasso, j'ai quitté Dédougou hier matin!! J'ai du faire mon deuil...

Je pars cette après-midi à 15h en direction de la ville de Sikasso au Mali!!
Vous pouvez me rejoindre maintenant sur mon ancien numéro.. je vous donne plus de détail à mon arrivée la-bas!!!
C'est l'aventure qui se continue!:!!!!

Mariam XXXXXXx

lundi 23 mars 2009

Chacun son histoire..

Marcel, le frère ainé de Monsieur Camille, le président de la radio Salaki. Je trouve cet homme beau, il a des traits définis et doux. Nous avons longuement discuté sur l'agriculture et la vie africaine... Il était de passage, en visite chez son frère à mon arrivée à Dédougou. Il a des problèmes avec ses yeux.. il devient de plus en plus aveugle.
La cours intérieure chez M.Camille et Madame Clothilde où je suis reçue pour mon séjour à Dédougou. Preuve à l'appui, j'ai la télévision!!

UN jeune garçon qui m'a demandé de prendre une photo avec lui.. ON sourit!!


Ramata et Justine, deux aides ménagères qui visitent de temps à autre le centre Salaki. Elle viennent les jeudi, tricoter et placoter entres elles. Justine, celle en jaune à reçu une pierre directement dans l'oeil par un lance pierre.. c'est son petit frère l'acteur du crime, puisque depuis ce jour, elle a complètement perdu la vue de son oeil gauche.



Aminata, une jeune fille que Clothilde et Camille hébergent à la maison. Elle a quitté le foyer familial vivant trop de violence par son père. C'est la plus timide, elle ose encore à peine me parler.. mais lorsque personne ne regarde, elle me fait signe, s'avance doucement vers moi et dance et souriant!!




Dédougou at Night

Gabriel, comme l'archange, dépasse et brise les contraintes, les limites idéologiques de la société, de la Religion pour que les hommes s'unissent sous le toît de l'Amour, du Respect et de la Solidarité.
De longues heures durant nous avons discutés, partagés; jamais le temps ne me paru long.
Nous avons dégusté "Dédougou at night" sous le ciel étoilé d'un coin sombre d'un maquis nommé "la détemte" avec un M !! UN chien vient nonchamamment lui pisser sur le pantalon et on est littéralement pris d'un fou rire lorsque passent tout près 2 ânes... on se dit qu'il serait bien trempé si les ânes venaient qu'à suivre l'exemple (soit dit en passant, non exemplaire) du chien!!

Le samedi, nous nous rendons au "théâtre" de Dédougou.. Bon redéfinissons ce terme ensemble si vous le voulez bien...!! Imaginez un amphithéâtre.. vous y êtes? Maintenant, effacer de votre esprit tout concept de confort! Ah oui! ON est en Afrique!! Maintenant, ce théâtre est à ciel ouvert ayant comme fondations pricipales de hauts murs de briques. MAintenant, parlons éclairage: 2 tubes halogènes sur la scène positionés face au public, question de vous faire plisser des yeux si vous êtes assis trop près de la scène!! Voilà, maintenant vous y êtes!!

Alors, tout se déroule en Djoula, la langue nationale du BUrkina Faso. Puisque ni moi, ni Gabriel (Gabriel est en séjour de passage au Burkina, il vient du Bénin, il parle alors le Bariba) ne comprenons la langue, il est difficile de suivre attentivement l'animateur de foule. A un certain moment donné, l'animateur de foule (le maître coutumier, un animateur radio de l'ONG que je visite) nomme mon nom et s'écrit : " Mariam! Mariam Traoré! Tu es où? Lève-toi! Mariam Traoré!" Contexte: Je suis la seule toubab, la seule blanche sur des centaines de personnes... le théâtre est bondé de monde... TOUS me regardent, se sont tournés en ma direction... Je me sentais petite dans mes shorts.. croyez-moi!! Tous attendent une réaction... je reste immobile, figée par toutes ces têtes fixées sur moi! Gabriel et moi nous regardons du coin des yeux, perplexes... Que vient-il de se passer?

Est-ce possible autant de bonheur?

Où est Charlie?
Les femmes nous accueillent à l'entrée du village, nous les suivons en voiture jusqu'à l'arbre où vca se dérouler la cérémonie d'accueil.

Combien y en a-t-il? Je vous met au défi de les compter!!!




ENTRE LA FATALITé ET LA ROYAUTé



L'état des routes, c'est une chose; ce que nous rencontrons en chemin, c'est une deuxième chose; ce qui nous attend au bout de la route, c'est tout autre chose!






Dimanche 22 mars, nous partons en voiture vers le village de Nabonjouin moi, le président de la radio Salaki (l'ONG que je visite pour 2 semaines) et 3 autres membres de l'équipe.



Vous savez les deux bandes d'asphaltes striées qui bordent les routes du Québec et qui ont pour objectif de réveiller un chauffeur si celui-ci s'égare de la route... ce toc toc toc toc continue et vif sous les roues.. ??? Imaginez cela pendant un trajet aller-retour de 2 heures!!



En chemin, nous rencontrons un immense camion chaviré sur le côté, gravement accidenté dont toute sa marchandise se retrouve éparpillé au sol... sacs de sucre, sceaux multicolores, mangues, des centaines de mangues, bananes... Sous un arbre offrant un peu d'ombre au soleil cuisant de midi, attendent impuissants 6 hommes, un peu plus loin, une femme ramassent ses bananes qu'elle dépose dans un grand panier, son jeune poupon au sein.



Vers les 4 heures du matin dans la nuit de vendredi à samedi l'accident est survenue.. le camion transportait sur le dessus de toute sa marchandise, les hommes et femmes que je vois autour de moi. ON me signifie que les 2 buttes de terre à quelques mètres de moi sont les tombes de 2 femmes qui ont perdu la vie dans cet accident... Je comprends alors l'essence même du terme accident tragique! Je pleure intérieurement, je ne crois pas la scène qui se retrouve sous mes yeux.. je voudrais être ailleurs, je suis impuissante et j'ai pourtant tant de compassion profonde pour ces gens qui sont là.. et qui attendent.. impuissant eux aussi. Ce qui me trouble le plus c'est le concept de secours.. nous sommes dimanche 12h et l'accident est survenu il y a plus de 24 heures déjà... Lorsque nous sommes repassé sur le chemin du retour vers les 18h, toute la marchandise avait été transporté dans un autre camion, il y avait encore plus de gens sur le site.. mais tous y était encore... pour combien de temps encore?






Rendus à destination, nous sommes accueillis et servis comme des ROIS!! OUi, oui, des rois.. surtout le président et moi, la toubab!!



Déjà, à la sortie du véhicule, des femmes munient de grands pagnes (draps colorés avec lesquels elles se vêtissent) nous encerclent et nous abritent du soleil.. c'est une marche solonnel qu'on entame!!



Sous le grand arbre, les gens sont assis face à nous, je partage les sièges d'honneurs avec le dugutigi (le chef du village) et ses conseillers. Il y a des présentations, des danses, des chants, la musique, on nous offre à boire, ensuite viennent les offrandes: 7 poulets et 2 moutons et puis des tissus de coton pour moi et la femme du président. Puis maintenant.. les photos, c'est là où j'emporte la popularité sur le président... les hommes, puis les femmes.. et puis je demande pour prendre une photos avec les enfants... ah là!!! Plus de 80 enfants courent vers ma direction et s'agenouillent à mes côtés... !! Je suis aux anges!!! Puis vient la danse, on me réclame et tous rient de plein coeur quand ils s'apercoivent que je connais quelques pas de leur danse traditionnel.. alors on danse, on chante et on rit!!



Après toute cette célébration, c'est le temps de manger.. heureusement car je suis en profonde hypoglycémie, il est 15h et je n'ai pas mangé un morceau depuis les 9h... ceux qui me connaissent bien peuvent imaginer dans quel état je me retrouve!!!









Lors du départ, c'est la même marche avec, cette fois, toutes les femmes, enfants qui chantent autour de moi! UN mélange de bonheur, de chants, de danse, de poussière, et d'un désir profond de rester sur ces lieux magiques auprès de ce peuple chaleureux, acceuillant et si généreux... ON tire sur mon bras pour rentrer dans le véhicule, je me retourne vers tout ces gens, je veux les regarder un à un, leur serrer la main, les bénir, les remercier, les serrer dans les bras... mais je dois m'en aller...!!! Je suis tiraillé!! Ils me crient: "Mariam, reste avec nous! Reste!!" Nos mains se touchent, nos regards se croisent trop rapidement, je suis encerclé de gens et d'amour.. je saute dans le véhicule puis on file!! Mon coeur déborde de joie!!






Plus tard en soirée, je marche seule, je regarde les étoiles qui illuminent le ciel africain, et je pleure.. ai-je droit a tant de bonheur? ai-je droit à tant de reconnaissance? de générosité? d'un acceuil si chaleureux? Ai-je droit de gouter à cet amour universel si grand, puissant et si Humain? Je suis comblé de bonheur, mon coeur déborde.. Je suis profondément touchée par ces hommes, ces femmes et ces enfants qui me voient comme la Toubab, la blanche.. il me porte un immense respect et j'ai de la difficulté à faire la distinction entre l'image du blanc qu'ils honorent et moi, Mélina, cette personne qui recoit tous les honneurs en tant que représentante du blanc.

vendredi 20 mars 2009

rencontres

Des fois je trouve que je n'ai pas beaucoup d'initiative quand je rencontre des gens comme Joann, un français qui s'est levé un bon matin et qui a décidé de traverser l'Europe et descendre jusqu'en Afrique ... j'ai oublié de le mentioner EN VELO! Son but, se rendre en Afrique du sud pour les séries éliminatoires de foot (soccer). Lors de notre rencontre, ça faisait déjà 5 mois qu'il était sur la route.. et bien bronzé!

Des fois je trouve que je manque d'initiative quand je fais la rencontre de Jean-Marc, un européen qui depuis 12 ans déjà partage ses mois entre le Burkina Faso, la France et l'Irlande. Il a fondé l'association "La roue tourne" qui vient en aide sur le terrain en donnant les moyens financiers aux associations dont une pour les personnes handicapées de gérer des micro-crédit (de mini-entreprise qu'elles mettent sur pied pour vivre) et TIE (l'ONG que j'ai visité, celle des enfants de la rue) pour laquelle il a établi une boulangerie dans laquelle les enfants travaillent au lieu d'érrer dans la rue.

Afrikslam: L'Afrique c'est la récupération puisqu'il n'y a pas seulement des déchets dans la corbeil.
Les rastaman s'exclament "rasta! peace everytime!"

mercredi 18 mars 2009

Mes amis, les enfants de la rue

Gilda, le plus petit d'entre eux, trop souvent bousculé par les plus forts et les plus grands.
Nous voici, quelques-uns d'entre nous avec à notre gauche, Edgar. Edgar est un jeune homme dévoué à apprendre aux jeunes l'art de la jonglerie, de la gymnastique et des pyramides humaines. IL travaille avec la magie, aide à canaliser l'énergie destructrice des enfants en magnifiques réalisations. Il fait un réel don de soi! Chapeau à toi Edgar!

Je vous présente Monsieur le Président du Burkina M. Compaoré!! Tout un sourire ce Adama... Je vous avais dit!!


Mimi à Bobo-Dioulasso

La ville de Bobo-Dioulasso est vivante et très riche en VERT, arbres, fleurs. Par contre, je dois vous avouer que les rastaman sont trop insistants et intrusifs.. je me suis montré plutôt impatiente à leur égard et sans grand intérêt car souvent ils se montraient beaucoup trop PRESENT, ils te suivent dans la rue, ne te lachent plus la main, te force à leur promettent une rencontre dans le but de simplement discuter, causer... discuter mon c..!§#&*arrrrgggggg disons que ce n'est pas simplement envers le système informatique que j'ai été impatiente et cruelle dans mes paroles!!
Voici le site de l'ancien village de Bobo où plusieurs villageois résident encore aujourd'hui.

On ne le voit pas sur cette photo, mais les enfants faisaient la lessive dans ce cours d'eau.


Notez ce que mangent les cochons... qui mange les cochons ???




Ma face à Bobo, sur le parquet de la résidence de Marie et Sylvie, mes deux amies stagiaires du CFCI!! Malheureusement, j'ai pas la chance de mon père, qui lui s'est procuré des lunettes anti-reflets avec protection solaire intégré... le tout à un prix des moins abordable!!!



Et Dieu créa les Pics de Sindou

Las, de son surnom, mon doux guide, ami de Banfora. Ses mains sur le tamtam, il joue constamment dans l'art de se perfectionner. Son rêve: être musicien professionnel à la Télévision canadienne!! Surprenant?
Les ancêtres nous salue. Les Pics de Sindou sont les vestiges de la mer qui s'est retirée petit à petit du continent.. pour laisser place à ce site merveilleux.. c'est plus que merveilleux. Une fois sur place, c'est l'émotion qui nous guide, qui nous émeut de cette beauté incomparable.. Je pouvais pratiquement entendre les voix des ancêtres... J'ai cru, un jour, y être moi-même à une certaine époque.








lundi 16 mars 2009

des frissons au dos

Ce vendredi, un homme d'une quarantaine d'année a été retrouvé mort dans le fond d'un puit... le fou du village de Dédougou l'a tué avec un couteau. Puisque qu'il n'y a pas de filet de sécurité, d'institution gouvernemental pour prendre soin de ces gens, il sera libéré sous peu...
Je discutais de cet événement avec deux hommes de Dédougou et ils m'affirmaient qu'effectivement, souvent on se sait pas qui est fou. Pourtant, ce meurtrier travaillait quotidiennement comme blanchisseur et vlan! Il assasine un homme et le jette dans un puit... euh... il y a surement des centaines de cas comme ce dernier.. mais là il y a que je résiderai dans cette petite ville pour les 2 prochaines semaines et que la frousse s'empare subitement de moi... c'est normal?? dites-moi?!
Les deux hommes se foutent un peu de moi : "tu dois prendre tes distances, on ne sait jamais!" Me disent-ils tout bonnement. Et finalement on tourne le tout à la blague en disant que l'un d'entre eux est un foutographe au lieu d'être un photographe.

Les fous ici, c'est vraiment quelque chose... et ils se mettent à me compter qu'une fois un fou avait tué un chasseur, l'avait assommé de son fusil, l'avait ouvert pour mangé son coeur et son foie... cru!! Moi qui ait déjà de la difficulté à dormir la nuit, imaginez avec ces scènes morbides en tête!!

Interception à la Gare de Bobo-Dioulasso

Aujourd'hui (11 mars) je participe activement à la lutte contre le trafic des enfants. Interpellés par l'interception de 3 gamins Césaire, l'animateur de TIE, et moi nous rendons à la gare principale de Bobo où nous attendait un responsable relais pour le projet PACTE.

Bruit, chaleur, commerce de toute sorte, camion, bus, vélo, taxi, mobylette, âne, du monde, des enfants qui courent, qui pleurent, qui crient, du monde, du monde voici le portrait de la gare qui nous accueille. On m'assigne une place, je m'assied, je regarde, j'écoute, tous mes sens sont éveillés et extra-suscités!!!
Je tente de comprendre la situation: 2 hommes qui se font passer pour les membres de la famille d'un des trois jeunes veulent les ramener en Côte d'Ivoire pour les faire travailler au champs. Un des jeune dit qu'il veut quitter l'école pour aller travailler au champ afin de pouvoir payer sa scolarité l'an prochain.
J'assiste, témoin silencieux à une scène qui suscite beaucoup d'intérêt autour de nous. Bientôt, je suis encerclée d'hommes grands, imposants ... tous portent une oreille attentive au discours sensibilisateur de Césaire et du responsable relais sur la défense des droits des enfants, sur l'interdiction d'emporter des enfants sans papier, sans autorisation des parents.
Le ton monte car le plus jeune des intermédiaires (celui qui facilite le trafic) tente par tous les moyens de détourner la discussion et d'emporter tout de même les enfants avec lui.. il semble bien déterminé !
L'histoire se termine comme suit: le plus jeune des intermédiaire est emprisonné pour la journée, on espère qu'il appréciera son séjour des plus désagréable .. imaginez les conditions d'une prison en Afrique!!!
Le vieux, celui qui s'est fait passé pour l'oncle d'un des jeunes à repris les 3 jeunes à sa charge et doit se présenter à la police à tous les 2 jours avec les enfants... en attendant qu'ils trouvent une autorisation légale des parents des enfants pour les faire traverser en Côte d'Ivoire afin qu'on les exploite dans les champs..
Conclusion? Que pouvons-nous réellement faire contre le trafic des enfants autre que de ralentir le processus et mettre des batons dans les roues des trafiquants? La réalité est triste et semble inévitable... il y en avait, il y en a et il y en aura.

Je suis bel et bien en vie, de bonne humeur et en sueur !

Mes amis!! ça me manquait profondément de vous écrire, mais voilà que les outils informatiques de Bobo-Dioulasso étaient plutôt en pauvre état.. et j'avais la patience à fleur de peau.. c'est la vie!!

Me voilà rendue à Dédougou, une petite ville désertique où règne les maisons en Banko, c'est à dire, les maisons construites d'un mélange de boue, de pierre et de paille.. Par contre, je jouie d'un luxe de loin des plus confortable chez ma logeuse, la présidente de l'ONG, que je visite dans cette ville... Imaginez-vous donc que j'ai à ma disposition une grande télévision avec antenne satellite!!! hee!! Enfin mon désire le plus profond d'écouter des films est exaucé!! Je ne suis pas fanatique de la TV, mais les fims... j'adore!! Et depuis maintenant, presque 2 mois sur le terrain sans film... c'est DUR!!!! C'est un grand luxe.. que de pouvoir écouter le tv à la maison puisque paradoxalement, il n'y a pas l'eau courante, ni de toilette!!
Alors je vous fait un petit résumé de mon séjour à Bobo-Dioulasso où j'ai séjourné pendant 2 semaines chez mes amies Sylvie et Marie, 2 stagiaires du programme.
J'étais assigné à l'oganisation TIE (TIE en djoula signifie présence) qui intervient directement avec les enfants de la rue et les enfants dans la rue.. une différence qui nécessite une précision.. les enfants de la rue sont ceux qui habitent, dorment, travaillent dans la rue; les enfants dans la rue sont ceux qui dorment à leur un domicile fixe mais qui travaillent dans la rue.
C"'est frappant à quel point une violence et un gand besoin de sécurité et d'affection résident en chacun de ces enfants. Cette violence les habite, les nourrie, les menace, les protège, les confronte continuellement les uns aux autres: tout en se donnant la main, ils s'élancent pour se frapper avec une telle rage. J'ai été à plusieurs reprises trop touché par cette dynamique contrastante, ce combat qu'ils mènent à l'intérieur d'eux mêmes et qu'ils projettent violemment sur leur voisin.
Les petits mangent la volée tandis que les grands et les forts nourrissent leur soif de pouvoir et de contrôle, de manipulation, de souffrance dont eux-mêmes sont victimes par les plus grands qu'eux.. ils y a toujours plus grand que soi. Ils se pincent la peau, se talochent PERPETUELLEMENT, se lancent des pierres par la tête, un même s'était fait poignardé à trois reprises une semaine avant mon arrivée.. c'est du sérieux!
Mais si vous voyiez leur regard, leur sourire tendre et rieur, moqueur.. je vous montrerez quelques photos..

lundi 9 mars 2009

chu en criss!

Ce message n'est nullement représentatif de mon état habituel mais là je viens de pogner un noeud et je suis FRUSTREE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Criss d'ordi de connection internet qui fonctionne pas et qui ya toujours trop de monde qui l'utilise!!! esti!
Je veux aussi vous faire parvenir les MAGNIFIQUES photos des pics de sindou, l'inimaginable beauté que Dieu a crée et j'en suis INCAPABLE!!! Ca me met HORS DE MOI! BON!!! Pardonnez et le délai et la colère que je déverse sur vous, j'ai vraiment un trop plein d'énergie
colérique! MERDE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!